Le projet novateur de Dunkerque mis en lumière par sa demi-finale de Coupe de France contre le PSG

Pour les footballeurs dunkerquois, une demi-finale de Coupe de France se produit aussi peu souvent que les Jeux olympiques à Paris. Mardi 1er avril, à Lille, Dunkerque défie le Paris Saint-Germain, presque cent ans après avoir été éliminé dans le dernier carré de l’épreuve, face à Sète, en 1929. « Peut-être que personne de vivant n’a assisté à ce match », s’amuse l’entraîneur portugais, Luis Castro, rencontré jeudi 20 mars, dans les locaux du club, nichés au sein du stade Marcel-Tribut.

A cette époque-là, le football français n’était pas professionnel. Plus d’une décennie plus tard, la ville nordiste sera détruite à 90 %, ensevelie sous les bombardements de la deuxième guerre mondiale. Le club de Dunkerque, oscillant entre le statut amateur et professionnel, a retrouvé la deuxième division en 2020, vingt-quatre ans après l’avoir quittée.

En course cette saison pour l’accession en Ligue 1 (5e à 7 points du podium) et tombeuse de trois clubs de cette première division lors de son parcours de Coupe – Auxerre, Lille et Brest –, l’Union sportive du littoral de Dunkerque réalise la meilleure saison de son histoire. Elle le doit à un projet mené par un milliardaire turc, Robert Yüksel Yildririm, associé à un ex-footballeur sénégalais, Demba Ba, ancien buteur de Chelsea et qui a longtemps joué en Turquie, notamment avec Besiktas.

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