Publié 19/04/2025 à 20:38 GMT+2
L’OL va-t-il rester traumatisé ?
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Accueillir le 18e et actuel barragiste ne devait être en principe qu’une formalité pour le PSG, mastodonte insatiable sur la scène nationale. Luis Enrique n’a pourtant pas averti son monde pour rien la veille en conférence de presse, soulignant que la réception du Havre (2-1) serait “potentiellement le (match) le plus compliqué de la saison sur le plan de la motivation.” N’y voyez pas de politique mais bien l’œil avisé d’un acharné qui ne cesse de se torturer devant le moindre détail à peaufiner.
Loin des sensations fortes de la Ligue des champions, Paris se devait de continuer à faire résonner sa petite musique dans le carrousel hexagonal. Le message est clair : même si le calendrier dantesque (quatre matches en dix jours) impose un roulement dans le onze, l’objectif de conclure la saison invaincu doit dissiper le moindre écart de pensée, la moindre faille de motivation. Les joueurs ont bien saisi la consigne du coach asturien, comme l’atteste un premier acte dynamique avec une myriade d’occasions et un travail incessant à la perte.
Le PSG puissance 10
Barcola, le symbole
Il fallait presque se pincer pour y croire, devant le retour salvateur de Bradley Barcola dans sa propre surface (24e) alors qu’il était encore niché très haut sur la pelouse quelques secondes auparavant. Particulièrement actif devant son banc, Luis Enrique ne pouvait qu’apprécier l’engagement affiché par ses protégés. “Je suis très satisfait, a confié l’Espagnol au micro de BeIN à l’issue de la rencontre. Les joueurs ont très bien fait dès le début avec un rythme vraiment impressionnant, avec et sans ballon.”
Désiré Doué ouvre le score face au Havre en Ligue 1
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Avaient-ils le choix ? A partir du moment où ces derniers ont adhéré au discours du dogmatique asturien, il ne leur restait plus d’autre choix qu’un investissement sans borne, condition sine qua non pour s’arroger une existence pérenne dans le onze. “La clé c’est si tu veux être un joueur indispensable dans mon équipe, tu dois être un très bon attaquant et un très bon défenseur“, exige Luis Enrique, qui félicite par ailleurs son “équipe qui veut sans cesse s’améliorer.”
Tous concernés : “C’est la force de cette équipe cette année”
Le moral est donc au beau fixe et le souvenir cahoteux de Birmingham désormais bien loin. Pour preuves, les multiples combinaisons initiées dans la surface havraise. Avec un brin de nonchalance, une efficacité souvent absente mais un plaisir omniprésent. Certains pointeront le relâchement observé à 2-0 et les gouffres laissés entre les lignes autour de l’heure de jeu. Tancé par le vent normand, la coque parisienne s’est servie des changements pour colmater les brèches. “Tous les joueurs qui rentrent sur le terrain donnent le maximum. C’est la force de cette équipe cette année, a salué Lucas Hernandez à BeIN. Tout le monde est concerné, motivé à pouvoir jouer toutes les minutes possibles. On est tous dans le même bateau.”
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Sans soulever le sempiternel débat, la reconstruction du logiciel parisien sans Kylian Mbappé a porté ses fruits, même (surtout ?) offensivement. Gonçalo Ramos a inscrit samedi le 82e but cette saison en Ligue 1 du club de la capitale, c’est déjà un de plus que le total de la saison passée. Plus fort, mieux préparé : ce PSG mâtiné à la générosité et à la versatilité arrive lancé vers un final qu’il rêve en apothéose : “Il nous reste le plus important à jouer cette saison, prévient Hernandez. Ce sont les matches qu’il nous faut pour continuer à prendre du rythme et arriver aux dernières échéances de la meilleure des façons.”