«Vous ne maîtrisez pas le sujet» : échange tendu entre Marine Le Pen et Gilles Bouleau dans le JT de TF1

Suite à l’annonce de sa condamnation, qui l’empêche à ce stade de se présenter en 2027, la leader du Rassemblement national s’est exprimée dans le Journal de 20H de la première chaîne.

Passer la publicité Passer la publicité «Je n’ai pas confiance dans la date de l’appel monsieur Bouleau», prévient Marine Le Pen le visage fermé. Elle a été condamnée ce lundi 31 mars à une peine d’inéligibilité avec exécution immédiate pour détournement de fonds publics. La cheffe de file du RN a choisi le JT de TF1 comme audience de sa première déclaration. Sa candidature aux prochaines élections présidentielles est fortement compromise.

Sur le plateau de la première chaîne, Marine Le Pen exprime sa colère face à Gilles Bouleau, dénonce une «décision politique» et assure que «des millions de Français sont indignés». Le journaliste, lui, compose avec son invitée.

«Il s’agit d’un désaccord administratif avec le Parlement européen. Il n’y a pas d’enrichissement personnel, il n’y a pas de corruption. Il n’y a rien de tout cela. On nous dit juste vos assistants parlementaires n’auraient pas dû faire de la politique et aurait dû exclusivement se contenter de faire des lois ou des directives», poursuit Marine Le Pen avant d’être interrompu par Gilles Bouleau : «en tout cas aller un peu à Bruxelles…»

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Le journaliste insiste : «Le majordome de Jean-Marie Le Pen avait-il le droit d’être payé par les contribuables français ?» La question ne plaît pas à Marine Le Pen qui s’agace. «Je vous en supplie, vous ne maîtrisez pas le sujet», accuse-t-elle. «Si un petit peu», assure avec un brin d’ironie le journaliste.

«Il y a deux types d’assistants parlementaires. Ceux accrédités qui doivent être à Bruxelles et les assistants parlementaires locaux qui, évidemment comme leur nom l’indique, doivent être sur le terrain aux côtés des Français», explique-t-elle ensuite.

L’échange se calme quand Marine Le Pen évoque les options possibles d’avenir. Elle assure que bien que Jordan Bardella soit «un atout formidable pour le mouvement», elle se dit «combative». «Je ne vais pas me faire éliminer ainsi. Il y a un petit chemin, certes il est étroit, mais il existe», conclut-elle.

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